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Gravure CD à l'ancienne : adieu Philips

Quel plaisir de voir un vieux graveur de 1998 aboutir sa tâche sans aucun problème. Grandes images, cliquez pour agrandir.


Derrière cette façade Traxdata se cache un Yamaha. J'aimais bien mes Philips IDE qui datent de Mathusalem par nostalgie car croisés quand j'ai gamin, mais mes CDD2600 et 3610 capricieux par nature continuent de déconner pour un oui pour un non, buggués à tel point que CDRWIN ne peut faire grand chose avec. Même après mes efforts de fiabilisation, il faut prier pour que tout se passe bien. Je les remplace par d'autres de la même époque mais de qualité japonaise, c'est à dire du Sony, Yamaha, Ricoh et Sanyo. Les Plextor (USA) sont devenus chers en occasion. Faisons une rapide comparaison cruelle de la qualité de conception.

A gauche un Yamaha CRW2260 de 1998, au centre un HP (Sony) de 2000 et à droite un Philips CDD3610 de 1999.
Seuls les nippons ont un bloc optique qui glisse sur deux rails en métal.

Le Philips ne le fait que du coté droit et coté gauche c'est la fameuse patte-ressort en métal qui est posée sur le bâti. Avec la chaleur ce ressort se dilate, le bloc optique se retrouve légèrement de biais et le rayon laser ne frappe pas le disque correctement. Le suivi de piste (tracking) décroche et la gravure est raté avec le fameux message "No seek complete". Cela a valu à Philips une recours collectif aux USA. Ce montage low-cost rappelle un peu la PS1, même si ici ce n'est pas du plastique.

Sans oublier la taille des moteurs de sled (entourés en rouge). Celui du Philips est plus petit.

La conception mécanique remonte à 95/96 et ça se sent. Il faudra attendre le bloc CDM3800/CDD3801 (CDL4009) pour avoir quelque chose de fiable. Alors quand après j'entends dire des audiophiles, olalala les CDM1x de Philips c'était des super drive de course qu'il faut choisir car c'est trop de la balle... Je me marre.
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